Retour
Ecouter
Collin, Colline
paroles H.Poupon et G.Monge Musique Vincent Puget
1910

Editions Mayol/Salabert
Chanson interprétée par Tramel
au
Concert Mayol et par Senga aux " Folies Bergères "
Enregistrée
par Montel en 1911 ...
écouter en haut de la page
et par Charlus en 1912
Lui, on l'appelait Collin,
Elle on l'appelait Colline,
Il était né orphelin,
Elle était née orpheline,
Lui était marchand d'raisin,
Elle , elle vendait d'la résine,
Comme il était son voisin,
Elle, elle était sa voisine.
Lui s'amouracha soudain,
Elle l'adora en sourdine,
Et contents de leur chopin,
Ils burent quelques chopines,
Elle avait l' rire argentin,
Lui était de l'Argentine,
Elle l'aima pour son beau teint,
Lui l'aima pour ses bottines.
Hélas ! elle était sans gain,
Lui avait la dans' sanguine
Un soir autour d'un bassin,
Ell' lui dit : tu me bassines
Pour t'guérir prends mes deux seins
C'est la meilleure médecine,
Ell' l' app'la son mandarin
Lui p'lota ses mandarines
( cette strophe en italique n'a pas été
enregistrée )
Bref leur fol amour devint,
d'plus en plus fou, ça s' devine,
Mais l'pauvr' gars quel pétrin,
S'en allait de la pétrine.
Sur terre tout a une fin,
Même les choses les plus fines,
A force d'user d' son engin,
Il attrapa une angine.
Or , certain soir au serein,
Il lui dit " tu m' serines,
J'ai bien sondé ton terrain,
j'ai soupé de ta terrine "
Maint'nant pour noyer l'chagrin,
Dans leurs deux âmes chagrines,
Lui , prend des bourgeons de sapin
Elle, des bourgeons !!! d'aubépine.
L'histoire du petit Collin,
Prouve qu' avec les Collines,
Faut toujours être malin,
Car les femmes sont malines,
Si comme de bons pèlerins,
On marche sans ... pèlerine,
On attrappe des machins,
Qui vous piquent à la machine.
Accueil